Breakaway, un partenaire clé de la mobilité européenne !

Mardi 1 fév 2022 | Compétences | 6 min de lecture

Après plusieurs années de partenariat dans le cadre du dispositif ENVOL PRO, nous avons souhaité mettre à l’honneur ce partenaire historique. Marie Chevallier est la fondatrice de l’agence de placement Breakaway. Elle nous a accordé quelques minutes pour répondre à nos questions.

Breakaway, c’est quoi ?

Breakaway est une agence de placement qui a pour objectif d’aider des jeunes à partir à l’étranger dans le cadre d’une mobilité européenne. Nous proposons des stages professionnels à l’étranger et non pas des voyages linguistiques.

Notre travail consiste à accompagner ces jeunes dans leur projet de mobilité, du début à la fin. Pour commencer nous devons comprendre son profil et ses attentes afin de lui proposer un stage qui lui correspond. Ensuite nous nous chargeons de trouver un hébergement, le plus proche possible de son lieu de stage. Puis, tout au long de la mobilité européenne, nous l’accompagnons et nous nous assurons du bon déroulement de son expérience.

En plus de cet accompagnement, nous garantissons la coordination entre les différents acteurs impliqués. Une expérience de mobilité européenne implique 5 acteurs : le jeune, l’organisme d’envoi (ENVOL PRO), l’employeur, la famille et l’agence de placement (Breakaway). Nous veillons à maintenir un bon niveau de communication entre tous ces acteurs et nous tenons régulièrement informés les organismes d’envoi qui ne sont pas sur place du déroulé de cette mobilité.

Le Brexit et la COVID-19 ont eu quel impact sur votre activité ?

Effectivement, le Brexit a fortement impacté notre activité. Initialement, on ne proposait que des placements au Royaume-Uni. Lorsque le Brexit a commencé à être évoqué, nous avons rapidement identifié un plan B en proposant des premiers placements en Irlande.

Ça a été la meilleure décision que nous puissions prendre car nous avons pu rapidement basculer nos placements vers l’Irlande. D’un côté, l’impact a été négatif car le réseau, construit sur plusieurs années, au Royaume-Uni est devenu inutile du jour au lendemain. On garde l’espoir de pouvoir un jour reprogrammer des placements au Royaume-Uni. Mais en attendant, le point positif c’est que grâce à ce Brexit nous avons ouvert d’autres destinations. Aujourd’hui, on a développé notre offre plus largement avec Malte, l’Estonie, l’Espagne, le Portugal… ça ouvre le champ des possibles pour les jeunes et même pour nous. Proposer plusieurs destinations nous permet de mieux répondre à la demande de chaque candidat. On n’impose pas une destination, c’est lui qui la choisit. Ça nous permet également d’augmenter nos capacités d’accueil et de placements, ce qui est très pratique lorsqu’on traverse des périodes chargées.

La crise sanitaire liée au COVID est venue s’ajouter au Brexit. Elle a eu un impact direct sur notre activité. Avec les fermetures de frontière, notre activité, directement liée au voyage, s’est stoppée net. Mais nous avons pris la bonne décision. En arrêtant tout on a pu préserver notre structure.

Nous n’avons pas encore retrouvé le niveau d’activité que nous avions avant le début de la crise sanitaire. Certains de nos partenaires semblent encore frileux à l’idée d’organiser des mobilités dans ce contexte, ce qui est compréhensible. Cela dit, nous sommes confiants et convaincus que la situation va s’améliorer dans les mois à venir et que les choses reprendront leur cours au fil du temps.

COVID : les profils des candidats ont-ils évolué ?

J’ai l’impression que les profils des candidats ont évolué positivement. Ils sont meilleurs, notamment au niveau de l’anglais. Est-ce que ça veut dire que les bons profils ont du mal à trouver un emploi aujourd’hui ? C’est possible. Avec la crise, ces « bons » profils rencontrent certainement plus de difficultés à trouver un emploi. J’imagine que c’est ce qui les pousse à se tourner vers la mobilité européenne, notamment pour enrichir leur CV. De notre côté, ça nous simplifie la tâche. Ces candidats sont plus intéressants du point de vue des employeurs, ce qui facilite leur placement.

Constatez-vous une évolution de la posture professionnelle et du niveau d’anglais des candidats, entre le début et la fin de leur mobilité ?

Oui, surtout avec les candidats d’ENVOL PRO qui bénéficient d’un séjour assez long (3 mois). On voit une réelle évolution entre leur premier et leur dernier jour sur place. Ils prennent confiance en eux, ils progressent. C’est particulièrement vrai pour les candidats motivés. Un candidat qui décide de rester dans sa « bulle française » n’évoluera pas autant qu’un jeune qui s’ouvre au monde autour de lui et qui s’adapte.

Mais la plupart du temps ça fonctionne très bien. C’est un véritable plaisir de voir ces jeunes grandir, on sent qu’on a apporté notre petite pierre à l’édifice et qu’on les aide à prendre leur envol. Souvent, ça leur donne des ailes, ils sont prêts à tout ensuite. Une expérience comme celle-ci prépare de manière très concrète les participants à l’entrée dans la vie active et valorise les compétences qu’ils ont acquises sur le terrain.

Que diriez-vous du partenariat établi avec Paris CDG Alliance ?

Nous sommes très satisfaits du partenariat qui dure depuis plus de 6 ans déjà. On a trouvé un bon équilibre, avec une bonne communication et une relation de confiance bien établie. On se comprend, on est sur la même longueur d’ondes je pense, avec les mêmes objectifs. Je dirai que c’est un partenariat « facile ».

Si vous deviez convaincre des bienfaits et bénéfices de la mobilité européenne, que diriez vous ?

La mobilité européenne ça force l’ouverture d’esprit. On se heurte à quelque chose de différent, ce qui n’est pas simple. Avoir le courage de partir et se confronter à quelque chose de nouveau permet d’accéder à de nouvelles opportunités, des nouvelles rencontres… Pour moi il n’y a que des bénéfices, à condition d’être motivé au départ. Ça permet de gagner en confiance, en expérience tout en améliorant son niveau d’anglais. En plus c’est une expérience professionnelle à ajouter sur le CV. En parallèle le jeune grandit personnellement, il gagne en maturité et en adaptabilité. Ça le rend aussi plus crédible et donc plus intéressant du point de vue de l’entreprise.

C’est très satisfaisant aussi pour les structures qui envoient ces jeunes de voir rapidement les évolutions positives que cela engendre. On a la sensation de participer concrètement à l’avenir professionnel de cette personne.

 

Marie Chevallier

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