Catégorie : Actualités

Les DRH de la plateforme font le point sur l'offre de service territoriale

Différents DRH d’entreprises de la plateforme se sont retrouvés à distance, afin de poursuivre le travail initié avant la crise sur l’offre de service destinée aux salariés de la plateforme aéroportuaire. Notamment en matière de parcours professionnels et de visibilité des emplois/carrières possibles sur l’aéroport.

En cette période difficile pour notre communauté aéroportuaire, il apparaît de plus en plus nécessaire de réfléchir ensemble à des solutions communes.

Cette réunion a permis de réfléchir ensemble aux différents outils à notre disposition pour accompagner les salariés du territoire dans cette situation : partage d’expériences, utilisation du FNE-Formation (cliquez ici), réflexions sur les compétences nécessaires pour garantir l’employabilité…

Ces échanges se poursuivront au mois de juin lors d’une rencontre avec l’opérateur francilien de conseil en évolution professionnelle, le Groupement Évolution, nouveau partenaire de la Cité des métiers, et la poursuite des travaux sur la construction d’une offre commune.

Marc Deman

Comment se porte la filière BTP avec la crise du Covid-19 ?

Les données relatives à l’emploi dans le BTP l’ont montré : la filière du BTP était en pleine croissance jusqu’au début de l’année. Après une analyse des emplois salariés privés (source : ACOSS), l’Alliance a constaté que le nombre de salariés privés est passé de 19 024 en 2016 à 22 246 emplois en 2018, soit une augmentation de près de 17% en deux ans. Cette croissance, poussée notamment par les emplois dans le « second œuvre », devait se poursuivre au vu des grands travaux présents sur le territoire.

Cependant, la crise sanitaire a marqué un coup d’arrêt pour la filière. D’après une enquête menée par l’INSEE et la DARES au niveau national, 53% des salariés de la construction étaient dans une entreprise dont l’activité s’était arrêtée en mars. En avril, ils n’étaient plus que 16% dans cette situation, signe d’une amélioration de la situation. (cliquez ici

Au niveau territorial, cette amélioration se confirme. La FRTP affirme que « 84% des entreprises franciliennes des travaux publics ont repris leur activité au 11 mai, même si des disparités existent en fonction des zones géographiques et de la taille des entreprises ». En effet, les entreprises travaillant sur les grands projets ont eu le temps de se réorganiser pour amorcer la reprise des chantiers. A l’inverse, les entreprises travaillant sur des chantiers « de proximité », initiés notamment par les communes, sont pénalisées par le report des élections municipales.

Du côté du bâtiment, le discours est semblable. Constructys, l’Opérateur compétences de la Construction, estime que « l’activité a repris depuis le 11 mai ».

Pour autant, il est difficile de faire à ce stade une analyse précise des besoins en recrutement à venir. D’un côté, l’activité et les grands projets assurent une sécurité pour de nombreux emplois sur les chantiers. Mais, d’un autre côté, les nouvelles normes sanitaires « vont générer une perte de 40% de temps d’activité sur les chantiers de construction neuf » selon Constructys.

En conséquence, certaines actions de promotion des métiers prévues initialement par la FNTP dès le mois d’avril ont été repoussées à l’automne. Aussi, la situation ne bouleverse pas les actions engagées mais a pour conséquence de les décaler. En outre, un nouveau défi post-crise va émerger sur notre territoire : celui de l’accompagnement des personnes face au risque de mutation de leur activité. Ce défi constituera un axe de travail majeur de l’alliance sur cette filière. 

Enfin, il est important de rappeler que les entreprises du bâtiment peuvent toujours contacter Constructys pour la mise en place des financements FNE durant la période de l’activité partielle. L’OPCO rappelle d’ailleurs que cette période est propice à la mise en place de formation pour que les collaborateurs répondent toujours mieux aux besoins de l’entreprise.

Maximilien Dubois

Une nouvelle étape dans le fonctionnement de la Cité des métiers du Grand Roissy- Le Bourget

C’est un nouveau pas important franchi par la Cité des métiers du Grand Roissy- Le Bourget !

Malgré la crise sanitaire et le confinement, deux partenaires ont souhaité s’engager de manière formelle avec la Cité des métiers, et ont signé une convention partenariale.

La première a été signée le 27 avril 2020 avec BGE Parif. Acteur incontournable de l’accompagnement à la création d’activité, BGE Parif déploie l’offre de service régionale Entrepreneur#Leader sur notre territoire, . Elle réalise également pour le compte de Pôle Emploi le dispositif Activ’Créa de transformation de l’idée en projet des demandeurs d’emplois. BGE PaRIF accompagne aussi les bénéficiaires de l’aide à la création d’entreprise des personnes en situation de handicap, proposée par l’Agefiph.

La convention mise en place entre BGE PaRIF et La Cité des métiers du Grand Roissy – Le Bourget renforcera le partenariat entre les deux structures et contribuera ainsi, par les actions qu’elles mènent réciproquement, à créer de la richesse économique et de l’emploi sur le territoire.

Le 27 mai 2020, c’est un autre acteur inévitable qui rejoint le premier cercle des partenaires de la Cité des métiers : l’opérateur du Conseil en Evolution Professionnelle en Île-de-France, le Groupement Evolution.

Celui-ci accompagne les salariés du secteur privé, les démissionnaires et les travailleurs indépendants pour toute question concernant leur évolution professionnelle. Il propose des services adaptés comme des conseils personnalisés, des ateliers thématiques, de l’information sur les opportunités d’emploi près de chez soi, des conseils sur l’orientation professionnelle, la mobilité, la reconversion ou encore la recherche de formation.

Ces deux partenaires seront hébergés dans les locaux de l’Alliance.

En échange de la mise à disposition d’un bureau, ils seront présents deux jours par semaine dans la Cité des métiers, pour animer des ateliers thématiques et les pôles conseil (pôles « créer son activité » et « préserver et dynamiser son entreprise » pour BGE Parif et pôles  » Choisir son orientation », construire son projet professionnel » et « trouver sa formation » pour le Groupement Evolution).

La Cité des métiers du Grand Roissy-Le Bourget continue de composer son réseau de partenaires conventionnés, nécessaire pour obtenir en juin 2020 le label « préfiguration » -décerné par le réseau international des cités des métiers- qui lui permettra de commencer à fonctionner en recevant du public.

Crédit photo : Lykken architectes

Sandra Le Goascogne

Air France face au Covid-19, l'interview d'Aurélien Gomez

Aurélien Gomez, Directeur des affaires territoriales d’Air France fait le point avec nous sur l’impact de cette crise sanitaire mondiale sur le secteur de l’aérien. Différents sujets sont abordés comme les actions menées par Air France, l’impact potentiel sur les compagnies aériennes et les solutions à mettre en place pour un rebond de l’activité aéroportuaire.

Face à la crise actuelle, quelles sont les actions mises en place par Air France ? Comment faites vous face à cette situation exceptionnelle ?

L’activité d’Air France, comme celle de beaucoup de compagnies aériennes, a été réduite de plus de 95%.

D’un point de vue financier, l’enjeu pour Air France a été de protéger la trésorerie de l’entreprise. Pour cela, Air France a fortement réduit ses dépenses et a fait appel aux mesures d’aide mises en place par l’Etat. La quasi-totalité des personnels de la compagnie est actuellement en activité partielle. Au-delà de ces mesures d’urgences, Air France et le Groupe Air France KLM sont soutenus par les Etats français et néerlandais ainsi que par des banques via des prêts qui visent à aider le groupe à traverser cette crise.

D’un point de vue opérationnel, Air France et sa filiale Transavia, ont mis en place des actions de rapatriement de citoyens français et européens, en lien avec le Quai d’Orsay. Près de 270 000 personnes ont été rapatriées depuis le 14 mars dernier, dont plus de 150 000 français. Sur les quelques 1800 vols de rapatriement assurés par Air France, des tarifs plafonnés ont été mis en place.

Un pont aérien a par ailleurs été mis en place pour le transport de marchandises, (notamment des masques et du matériel médical). Ainsi, chaque semaine ce sont 500 tonnes de fret sanitaire qui arrivent de Chine avec Air France. La compagnie assure également la continuité territoriale vers les Outre-mer, où Air France est la seule compagnie qui continue d’opérer vers les Antilles, Guyane. En transportant des passagers mais aussi du fret sanitaire ou alimentaire Air France permet à l’économie locale de continuer de fonctionner. (L’adaptation d’Air France face à la crise, interview vidéo d’Amel Hammouda)

Au-delà de ces actions les plus visibles d’Air France, un certain nombre d’actions de solidarité ont été menées. Des milliers de trousses de confort (comprenant des masques pour dormir, bouchons d’oreille, des produits d’hygiène…) ont été offertes par Air France aux patients et personnels des hôpitaux français.

Pour sa part, Air France Industries a contribué à cette mobilisation avec la fabrication de plusieurs centaines de visières en faveur des hôpitaux ou encore par la mise à disposition de bouteilles d’oxygènes pour le transport de patients par l’Armée de l’air.

La Fondation Air France a, de son côté, financé l’achat de 100 ordinateurs pour des jeunes d’ile de France qui n’étaient pas équipés afin de leur permettre de suivre leurs cours à distance.

Quelles sont les priorités d’Air France aujourd’hui ?

La priorité pour Air France c’est de mettre en œuvre des mesures qui permettent de garantir des conditions de transport optimales au regard des standards sanitaires, pour nos clients et nos personnels. Par exemple, le port du masque à bord des avions sera obligatoire à bord de nos avions à compter du 11 mai prochain. Il est obligatoire pour l’ensemble des personnels et agents en contact avec des clients. A ce titre, il est important d’avoir à l’esprit que les avions, à la différence d’autres moyens de transport par exemple terrestres, sont équipés de systèmes de filtration de l’air en cabine très puissants et très performants (équivalent à ceux des blocs opératoires). La performance des filtres permet d’extraire et de filtrer justement les virus de type COVID.

Pour assurer le respect de ces conditions sanitaires et minimiser tout risque de contagion, un protocole additionnel de désinfection des avions a été mis en place.

Ces mesures fortes, qui vont au-delà des obligations réglementaires, associées à celles adoptées par les autres acteurs du voyage et du tourisme, doivent contribuer à donner la confiance nécessaire au redémarrage de l’activité.

La situation liée à la pandémie de Covid-19 bouleverse l’économie mondiale. Selon vous, quel sera l’impact sur les compagnies aériennes ?

Il y a plusieurs enjeux. Tout d’abord celui de redonner confiance à nos clients par l’adoption de mesures sanitaires adaptées, opérationnelles et coordonnées. La reprise que nous attendons tous dépendra en particulier de l’alignement entre les Etats.

Du point de vue économique, la reprise sera conditionnée, à court terme, par la protection de la trésorerie et à moyen terme par l’amélioration de la compétitivité de la compagnie. Pour cela Air France va accélérer son plan de transformation pour ressortir de cette crise plus forte, y compris sur son réseau domestique.  De façon générale, les compagnies aériennes françaises souffrent d’un contexte moins favorable en termes de charges et de taxes. Au regard d’une situation économique qui s’annonce fragile au cours des prochains mois, il est donc important que le cadre fiscal français soit adapté pour permettre aux compagnies françaises et donc à Air France, de se battre à armes égales sur le marché du transport aérien mondial.

Si vous deviez ne retenir que le positif de cette situation, quel serait-il ?

Je pense qu’il faut être lucide, nous sommes face à une crise majeure et inédite. Mais si on veut rester optimiste, je crois que nous pouvons retenir la mobilisation totale des équipes d’Air France et de leur esprit de solidarité pour permettre à nos concitoyens de rentrer en France, d’acheminer les matériels sanitaires, et d’assurer la continuité territoriale avec l’outre-mer. Tout ça nous donne de l’espoir et témoigne de l’importance pour notre pays de pouvoir s’appuyer sur un acteur tel qu’Air France en termes de souveraineté. C’est un atout majeur.

Pour conclure, je rappelle qu’Air France est le premier employeur sur le Grand Roissy – Le Bourget avec plus de 30.000 salariés en emplois directs. Il y a un véritable enjeu à nous mobiliser collectivement afin de redevenir très rapidement le moteur de la croissance de l’économie du territoire et plus largement de l’Île-de-France, du pays.

Un comité attractivité sous fond de Covid-19

Les membres de Paris CDG Alliance se sont réunis à distance jeudi 23 avril dernier pour le Comité Attractivité.

Un bilan rapide des activités réalisées par l’Alliance au cours du dernier semestre a été présenté, notamment en matière d’accueil de délégations étrangères et d’avancement des réflexions concernant les prochaines éditions du Séminaire des Places Aéroportuaires Durables (SAAIS).

Par ailleurs, les membres ont présenté les actions menées pour soutenir les entreprises et les initiatives solidaires mises en place face à la crise du Covid-19. Par exemple, des actions de phoning et de conseil sont réalisées auprès des entreprises des filières stratégiques implantées sur notre territoire (aéronautique, cosmétique, sécurité sûreté) tandis qu’Air France Industrie se diversifie avec la fabrication de masques.

Les échanges ont été fructueux, de nouveaux axes stratégiques en faveur de la résilience et de l’attractivité du territoire à l’international ont pu être identifiés et partagés. Notamment sur les filières stratégiques historiques mais également l’opportunité de travailler sur de nouvelles filières importantes au regard de l’actualité, comme celle de la santé.

Des thématiques stratégiques ont d’ores et déjà été identifiées et deux groupes de travail spécifiques ont prévu de se réunir très prochainement : Filières et Outils de Communication – Digital. Leur objectif sera d’approfondir ces réflexions avant la mise en place d’actions opérationnelles. 

Mélissa Chollet-Makouche

Le développement de l'observatoire dynamique va débuter

Le prestataire en charge du développement de l’Observatoire Dynamique du Grand Roissy – Le Bourget a été choisi par le comité de sélection, composé de la DIRECCTE, du Groupe ADP et de Paris CDG Alliance. Il s’agit d’ATOL CD.

Pour rappel, ce projet est la conception d’un outil accessible en ligne, destiné au grand public comme aux professionnels/experts, qui centralise les données emploi et formation à l’échelle du territoire.

Le lancement du projet aura lieu le lundi 4 mai prochain (en visioconférence) et aura trois objectifs principaux :

  • Rappeler les objectifs et les livrables du projet,
  • Définir le calendrier opérationnel du projet,
  • Commencer à travailler sur le développement de l’outil.

Vous serez régulièrement informés de l’état d’avancement du projet via la newsletter. L’équipe en charge de ce projet sera mobilisée jusqu’au dernier trimestre 2020.

Maximilien Dubois

Vers une première édition du séminaire des places aéroportuaires durables en Afrique

Paris CDG Alliance, le Groupe ADP et sa filiale ADP Ingénierie se sont rendus du 2 au 4 mars 2020 à Addis Abeba en Ethiopie pour vérifier la faisabilité d’une édition africaine du Sustainable Airport Areas International Seminar (SAAIS), et promouvoir le territoire du Grand Roissy-Le Bourget lors de l’Aviation Africa Summit 2020 qui a eu lieu les 4 et 5 mars.

 

Les neuf premières éditions du Séminaire ont permis de rassembler avec succès des experts, élus et acteurs du développement aéroportuaire d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe. Paris CDG Alliance souhaite désormais étendre son réseau et bénéficier de nouvelles approches du développement de territoires aéroportuaires durables, en organisant une première édition en Afrique. Premier hub aéroportuaire africain, l’aéroport international de Bole (Addis Abeba) est aujourd’hui en pleine expansion, avec la construction d’un nouvel aéroport envisagée pour 2025.

Cette mission, organisée avec le soutien de l’Ambassade de France et l’appui de Business France, a permis à l’Alliance de susciter l’intérêt de plusieurs acteurs autour des enjeux de place aéroportuaire durable :

  • le Premier Conseiller de l’Ambassade de France en Ethiopie, et la Conseillère économique adjointe,
  • le Directeur Général de la filiale Ethiopian Airports d’Ethiopian Airlines, et le directeur Infrastructure du projet de nouvel aéroport,
  • le Président de la Région Oromia,
  • le Directeur infrastructure et énergie à l’Union Africaine,
  • l’Attaché à la coopération de l’Union européenne auprès de l’Union africaine,
  • la Responsable Infrastructure de l’Union européenne en Ethiopie,
  • la Vice-Présidente du Club d’Affaires Franco-Ethiopien (CAFE).

Le groupe Ethiopian Airlines, impliqué depuis plusieurs années sur ces questions, a donné son accord de principe pour la co-organisation de l’édition africaine du SAAIS aux côtés de Paris CDG Alliance. Les différentes organisations rencontrées appuieront à leurs différents niveaux cette démarche. 

Cette mission a aussi permis à l’équipe sur place de promouvoir le territoire du Grand Roissy – Le Bourget lors de l’Aviation Africa Summit 2020 et de découvrir les coulisses d’Ethiopian Airlines. Le groupe développe une approche intégrée originale, comprenant l’ensemble de la chaîne aéroportuaire : centre de maintenance, centre de formation, entreprise de catering et de ground services, ainsi que filiales portées sur le cargo et les services touristiques.

Paris CDG Alliance et la Commission de suivi du projet travaillent désormais à l’élaboration d’un agenda prévisionnel du Séminaire et à la conception de documents de travail permettant de formaliser le partenariat avec Ethiopian Airlines. La Commission suit avec attention l’évolution de la situation sanitaire en Afrique et en Ethiopie, afin d’organiser cette première édition en novembre 2020.

Photos : 03 Attractivité et Promotion\Communication\Photographies\2003 Ethiopia

 

Aurélie Calaforra

Comité de pilotage Hub compétences

Le 24 février dernier, le consortium du Hub Compétences s’est réuni pour le 5ème comité de pilotage. L’occasion de faire un tour d’horizon des avancées de ce projet cofinancé dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir de l’Etat.

Pour rappel, Hub compétences est un projet stratégique de l’Alliance, qui réunit un consortium d’acteurs publics et privés. L’objectif est de porter des actions innovantes et structurantes en matière de :

– Gestion Prévisionnelle Territoriale des Emploi et des Compétences (GPECT),

– Orientation professionnelle,

– Alternance,

– Formation.

Les avancées du Hub compétences en 2019 ont été importantes et les perspectives 2020 sont assez exceptionnelles. Les premières années de ce projet ont permis d’insister sur la co-conception, avec les acteurs du territoire, de projets tels que le Learning lab, l’observatoire dynamique ou encore la Cité des métiers. Les deux prochaines années (2020 et 2021) vont permettre la mise en œuvre opérationnelle de ces projets financés par le Hub compétences, avec des outils développés et expérimentés dans les nouveaux locaux de l’Alliance. De nombreuses expérimentations sont déjà en cours, réalisées ou à venir dans les mois prochains.

Le comité de pilotage a permis également de faire un point budgétaire sur ce projet qui se terminera en 2021. L’ambition du Hub compétences s’est développée avec le temps, le budget prévisionnel s’élève aujourd’hui à 6,5 millions d’euros (dont 41% d’investissements privés) contre 5,56 millions d’euros initialement prévus.

Marc Deman

ENVOL PRO, CCAéro : des stages écourtés

Au regard de la situation sanitaire liée au COVID-19, les équipes ENVOL Pro et CCAERO ont dû rapatrier 43 stagiaires Erasmus entre le 16 et le 22 mars 2020.

Les entreprises (Charity shop, restaurants, hôtels, cafés, agence d’intérim, Brittany Ferry, etc.) et familles d’accueil partenaires de nos programmes en Angleterre et en Irlande ont été obligées de fermer leurs portes.

Aujourd’hui, tous les stagiaires en mobilité européenne ont pu rejoindre leurs familles, dans les meilleures conditions possibles, avant la fermeture des frontières. Tous vont bien. Nous sommes soulagés qu’aucun d’entre eux n’ait à vivre ce confinement isolé à l’étranger. Un groupe en partance pour Malte a également vu son départ reporté. Ce groupe devait, à l’issue du stage, signer un contrat avec le Geiq Accueil. Les contrats ne sont pas remis en cause mais reportés à la faveur de la reprise des activités aéroportuaires.

Exceptionnellement, l’agence française Erasmus autorise l’Alliance à prolonger ces projets au-delà de la date réglementaire pour permettre de réaliser toutes les mobilités initialement prévues. Les équipes de CCAéro et ENVOL Pro espèrent pouvoir renvoyer les stagiaires dont la période de mobilité européenne a été écourtée, dès que cette crise sera terminée. Les équipes travaillent activement pour prévoir la suite et faire en sorte que toutes les bourses soient utilisées comme prévu lors des accords passés avec l’Union Européenne.

Nous espérons revenir vers vous en juin avec de bonnes nouvelles.

Stéphanie Hullot

LANCEMENT D’UN NOUVEL APPEL À PROJET ERASMUS +

La 2ème version du dispositif ENVOL PRO touche bientôt à sa fin. L’équipe de Paris CDG Alliance a souhaité prolonger cette expérimentation et a répondu à un troisième appel à projets Erasmus +. Cette 3ème version regroupe un nouveau consortium d’acteurs comprenant, de manière inédite, des entreprises de la plateforme (Air France, Groupe ADP, GEIQ Accueil, hôtels Courtyards et Marriott), déjà investies lors de la rédaction du dossier. Ces entreprises ont rejoint le consortium afin de profiter de la mobilité européenne pour former et embaucher du personnel qualifié. Elles s’investiront dès la sélection des candidats en participant activement à la communication et à la recherche de profils correspondant à leurs besoins.

Les structures partenaires (Missions Locales de Meaux, Mitry, Tremblay-en-France, Taverny et la Sodesi) ont toujours un rôle majeur dans l’envoi, la sélection et la préparation des candidats.

Au total, 80 bourses ont été demandées. Rendez-vous en juin pour l’annonce des résultats !

Stéphanie Hullot