Étude sur les métiers d’avenir : dernière ligne droite

Vendredi 30 sep 2022 | Observatoire | 4 min de lecture

Comme vous avez pu le lire en juin, Paris CDG Alliance pilote le projet d’étude sur Les Métiers d’Avenir (LMA), dont l’objectif principal est d’identifier les métiers et compétences en lien avec le développement des filières « hydrogène » et « digitalisation et décarbonation des mobilités ». Les Universités Paris 8 et Gustave Eiffel interviennent aux côtés de Paris CDG Alliance dans la réalisation de cette étude et ce, avec l’appui des autres membres du consortium de projet (Groupe ADP, Air France, AMA, UAF, AKTO et FNAM).

Tous les membres du consortium se sont réunis pour échanger avec la Caisse des dépôts sur l’avancement du diagnostic et sur les actions à mener d’ici la publication du livrable définitif prévu en décembre 2022.

Des premières informations se dégagent à mi-parcours :

On remarque qu’il y a très peu de nouveaux métiers, mais plutôt des compétences additionnelles qui s’ajoutent à un socle de compétences pour les métiers de l’hydrogène, de la digitalisation et de la décarbonation.

  • La digitalisation a certes un impact, mais elle n’affecte pas la structure des métiers, même si certains métiers sont en mutation avec l’apparition de nouvelles technologies. C’est le cas de l’assistance robotique (cobots) en appui aux métiers traditionnels de la logistique et de la mécanique.
  • Par ailleurs, la sensibilisation aux enjeux environnementaux va prendre une place de plus en plus importante dans plusieurs formations en lien avec l’aérien et l’aéroportuaire.
  • La filière hydrogène se développe avec des applications concrètes dans l’univers des mobilités douces et de l’appareillage logistique. Cependant, l’usage de l’hydrogène dans le transport aérien ne sera pas effectif avant 2035.
  • En revanche, le développement du mix énergétique pour l’aviation civile aura un impact considérable dans les prochaines années.

Les trois premiers mois de l’étude ont ainsi permis à l’équipe projet de bien saisir l’impact du développement de l’hydrogène, de la digitalisation et de la décarbonation sur l’évolution de l’activité et sur certaines familles professionnelles. Désormais, les actions vont s’orienter vers la collecte d’informations plus précises, par métier, afin de déterminer les compétences qui seront attendues demain.

Armand DANG-MEZANG

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